Temps perdu

De toute façon tout le monde s'en fout. IRL ce n'est pas vrai et sincèrement ça me plait bien, que des gens se soucient de tous mes petits pets de travers, même si ces gens ne sont que des vers solitaires pour la plupart.

Ceux qui comptent à mes yeux n'équivalent même pas la population doigtière de mes deux mains (et de leurs opposants orteils).

En fait, l'amitié est abstraite et vile, un ami se change en imposteur du jour au lendemain, et bim, on se met à douter de soi même en même temps. Comment savoir si on est un(e) bon(ne) ami(e) ou un(e) simple profiteur(se)?

Souvent, j'ai eu tort de me considérer comme une Sainte vis à vis de mes potes, avant de tomber dans les excès, je stigmatisais qui je pouvais. Ce que je n'imaginais absolument pas était de devenir comme ceux dont je me moquais en mode Virgin Mary. Par la suite, le sort s'est encore foutu de ma gueule en m'envoyant des potes déguisés en emplumés pour me blâmer de mes erreurs. Manquait plus que l'auréole, mais on sait tous que la déification de Axe était un hawks (jeu de mot trop bon, je m'aime).

Pour moi, l'amitié se résume à se bourrer la gueule et à s'engueuler avec certaines personnes qui ne manqueront pas de nous rappeler l'état ou les mots et erreurs de la veille mais pour mieux en rire avec vous. C'est ce qu'on nomme l'après coup. Quelqu'un de sensé vous aurait rayé de sa vie après vous avoir vu pété comme un coing, mais pas vos potes, qui étaient vraisemblablement dans le même état que vous.

Mot de la fin:
Bitches, vous vous reconnaîtrez peut être, je vous aime.